8 décembre 2014

[Notions Romaines] La soif pour la messe latine traditionnelle est toujours là, un exemple: Miami

Mission St-François et
Ste-Claire d’Assise à Miami
SOURCE - Notions Romaines - 8 décembre 2014

Dans un article d’octobre dernier, WLRN, une chaîne de télévision séculière du sud de l’état de la Floride, évoqua l’attraction de la messe latine traditionnelle surtout envers les jeunes gens. WLRN présenta une petite mission catholique dans le sud de Miami bien vivante et soutenue par Juventutem Miami, une organisation de jeunes gens pour la promotion de la messe traditionnelle.

Plusieurs choses sont intéressantes à noter au sujet de cet article. Premièrement, le sentiment qui habitent de nombreux jeunes gens qui découvrent «un trésor qui leur a été dérobé» se trouve encore une fois confirmé et transcende toujours les cultures.

Deuxièmement, le mouvement de redécouverte de la liturgie traditionnelle ne semble pas s’essouffler et ce malgré depuis près de deux ans d’un pontificat laissé indifférent par la liturgie (la dernière lettre apostolique pour l’Année de la vie consacrée le confirme, pas une fois les mots liturgie ou messe n’y ont été évoqués).

Voici un extrait du long article:
La mission Saint-François et Sainte-Claire d’Assise est une chapelle catholique romaine à Miami qui célèbre la messe latine traditionnelle tous les dimanches. C’est l’une des trois églises locales qui offrent cette messe. La mission a peu près 20 bancs qui font face au seul vitrail [de la mission] surmontant l’autel. 
L’abbé Joe Fishwick est en charge de la messe traditionnelle à la chapelle depuis près de 20 ans. Il dit qu’il a récemment noté un changement dans l’assistance. 
«Ce qui est fascinant c’est le nombre de jeunes gens qui découvrent l’ancienne liturgie et qui tombent en amour avec», dit-il. «Il y a effectivement une soif pour un retour aux sources». 
L’abbé Fishwick affirme qu’il voit de plus en plus de jeunes à la messe latine traditionnelle le dimanche depuis la mort du pape Jean-Paul II il y a de cela neuf ans. «Je crois que peut-être la plus jeune génération, qui ne connue pas la messe traditionnelle, en a été complètement affamée.», déclare un jeune homme de Miami dans la trentaine, Josue Hernandez. «Ils la découvre et ils y accourent, car ils en ont été tellement privés.» Hernandez assiste à la messe latine traditionnelle le dimanche à la mission Saint-François et Sainte-Claire d’Assise. 
«Quand l’on assiste à la messe ancienne, vous avez le latin, l’encens, vous avez le prêtre faisant face au crucifix et l’attention n’est pas sur soi-même», dit-il. «Toute l’attention se tourne vers le sacrifice.»