16 décembre 2015

[Abbé Aulagnier - seminairesaintvincent.fr] Nouvelles du Séminaire Saint-Vincent-de-Paul

SOURCE - Abbé Aulagnier - seminairesaintvincent.fr - décembre 2015
Voici quelques nouvelles du Séminaire Saint-Vincent-de-Paul et de l'Institut du Bon Pasteur présentées par le Recteur, M. l'abbé Aulagnier, lors de l'une de ses conférences spirituelles (qui ont lieu tous les lundis et mardis):
Bienvenue aux nouveaux de la nouvelle année de spiritualité.
Nous apprendrons à faire très rapidement connaissance. Que les anciens ne se referment pas sur eux-mêmes. Qu’ils sachent prendre du temps pour aider les nouveaux à s’adapter au plus vite à leur nouvelle vie. Ce n’est pas une petite affaire de quitter le monde et ses habitudes pour prendre les habitudes du séminaire. Qu’ils soient patients. « La charité est patiente ; elle supporte tout… ». Qu’ils prennent le temps pour leur expliquer les coutumes du séminaire, son règlement, les lieux, les aider dans les taches qu’il va falloir qu’ils accomplissent pour se dévouer au bien commun. Que les anciens ne fassent pas les savants, ceux qui savent, risquant d’humilier les nouveaux et de blesser. Qu’ils ne soient pas trop présomptueux mais qu’ils se mettent vraiment au service de tous. Cet esprit de service n’est-ce pas l’esprit sacerdotal, l’exemple de NSJC lors de l’institution du sacerdoce. Faites ceci en mémoire de moi, ne concerne pas seulement la sainte Eucharistie, mais cette tache humble du serviteur ; « s’étant levé de table et ayant pris un linge il s’en ceignit et lava les pieds de ses disciples »…Soyez donc les serviteurs des nouveaux. Ils vous le rendront par leur reconnaissance et leur estime. Tout est nouveau pour eux. La maison est nouvelle, les coutumes sont nouvelles, le règlement est nouveau…les offices sont nouveaux… Portez les de votre aide. Aidez-les par votre ferveur dans l’application du règlement. C’est par le respect par tous du règlement de la maison que s’instaure la bonne atmosphère de la maison.

Et que les nouveaux se prêtent facilement et humblement à leurs conseils, à leurs exemples ; qu’ils se mettent courageusement au travail, à la prière, au silence, aux services de communautés : (on ne parle pas dans les couloirs, si on doit demander à un confrère un avis, on le demande à la porte de la chambre brièvement et courtement), on ne circule pas dans la maison l’après-midi hors le quatre heures, on aime sa cellule que l’on arrange à son goût mais sans démolir les cloisons) ; pour les étrangers qu’ils se mettent courageusement au travail, à l’étude du français (Nous installerons dès demain, dans l’après-midi des cours de français et nous demanderons aux trois français de nous porter mains fortes afin qu’au plus vite nous pussions communiquer entre nous facilement et que les cours puissent être compris par tous. Mais qu’ils ne se découragent pas. Tous vos anciens y sont parvenus et joliment.

Que l’on porte une attention particulière à la langue française. Ne vous permettez pas trop facilement de parler dans vos idiomes nationaux. La langue du séminaire est le Français. C’est cette langue que vous devez parler entre vous.
La visite de M. l’abbé Nouveau.
J’ai été particulièrement heureux de la visite de M. l’abbé Nouveau, notre confrère d’Ouganda. Il nous a donné des perspectives d’apostolat extraordinaires. Par l’accueil favorable des autorités ecclésiastiques. Si en France, l’accueil des évêques est très réservé pour ne pas dire plus, dans ce pays, d’Ougenda, comme au Brésil et en Colombie, les autorités religieuse sont au contraire, semble –t-il plus favorables…Deo Gratias.
Le 9 octobre, visite à l’Evêque de Chartres.
J’ai visité, le 9 octobre, le jour de la soutenance de thèse de M l’abbé Raffray, Mgr Pansard. Il a été courtois. Je lui ai fait un compte rendu du développement du séminaire, son achat, les nouvelles entrées, de nos perspectives missionnaires en terres africaines. Je l’ai invité à venir nous visiter… 
La signature de l’acte d’achat de la propriété :
Le 8 octobre 2015 a été signé l’acte d’achat de la maison de retraite qui est devenue ainsi le séminaire saint Vincent de Paul. La signature a eu lieu le jour de sainte Brigitte. J’y vois un signe de la Providence.

La date de la signature aurait pu avoir lieu, il est vrai, le 7 octobre, le jour de la fête de Notre Dame du saint Rosaire, Cela eut été hautement convenable et hautement symbolique aussi ! Notre Dame n’est-elle pas la mère du Sacerdoce étant la Mère de N.S.J.C., Souverain Prêtre ? N.D. du T.S. Rosaire eut été également une très belle date pour l’acquisition de notre séminaire toute ordonné à la défense de la Chrétienté, tout à l’honneur du Christ Roi ; le T.S. Rosaire n’est-elle pas une fête instituée par saint Pie V pour l’Eglise universelle en souvenir de la victoire de Lépante…qui a permis à la chrétienté de survivre face au péril ottoman…. Ne connaissons-nous pas aujourd’hui le même drame… (Histoire des premiers otages chrétiens en France pris par deux djihadistes libérés par les forces spéciales)

Mais non ! La Providence a voulu que ce soit le 8 octobre en la fête de sainte Brigitte. C’est une sainte qui a eu une dévotion toute particulière au mystère de la Rédemption, au Mystère de la Passion de N.S.J.C. ( brève histoire ; Les quinze oraisons de sainte Brigitte sur la Passion du Christ) ; aussi est-ce une date tout à fait correcte pour acheter un séminaire, là où l’on forme des prêtres qui se définissent par rapport au sacrifice du Christ, de sa Passion; vous le voyez, le symbolisme est également observé ; je veux dire que c’est une date parfaitement adéquate à notre œuvre : une œuvre de formation sacerdotale, tout ordonné, nous allons le dire en suivant la pensée de Mgr Lefebvre, à la continuation, dans le temps, de l’œuvre rédemptrice.